5 techniques de crayons de couleur

Technique #1 _ Utiliser un jeu de couleurs limité

Pour un même dessin, les spécialistes du coloriage considèrent qu’ils n’utilisent pas plus de 8 à 12 crayons. Pour sélectionner ces couleurs à l’avance, le procédé est simple. Fermer le reste de la boîte les mettre de côté. Cela réduit considérablement le nombre de décisions à prendre pendant que l’on dessine ou colorie. Le choix des couleurs n’est pas aussi important que vous le pensez. En revanche, la valeur (les lumières et les ombres) est très importante. Choisissez les « mauvaises » couleurs, mais si vous choisissez les bonnes valeurs, vous créerez une excellente œuvre d’art avec du punch et de l’éclat. Choisissez une palette de couleurs parfaite, mais ne respectez pas les valeurs… et le résultat sera plat et terne !

Technique #2 – Utiliser du papier avec une bonne tenue

La plupart des gens se tournent automatiquement vers le papier blanc pur. C’est ce qu’on nous apprend à utiliser à l’école. Après tout, un fond blanc permet d’obtenir les teintes les plus brillantes et les plus vibrantes. Mais travailler sur le blanc est plus difficile que de travailler sur un ton moyen comme le gris ou le beige. La raison est liée aux valeurs : avec un papier blanc pur, vous jugez tout par rapport à une extrémité de l’échelle des valeurs. Avec un gris moyen, vous pouvez plus facilement juger les tons clairs et foncés parce que vous comparez avec le milieu de l’échelle de valeurs.

Technique #3 – 10-15 minutes de préparation

Avant chaque œuvre d’art, passez 5 minutes à sélectionner une série limitée de couleurs. Testez sur une feuille de papier ou sur le côté de la feuille de dessin. Regardez également le matériel de référence et choisissez les zones et les objets qui pourraient poser un problème.

 

Technique #4 – Ne pas stresser en mélangeant brunissant

« Techniques de mélange » est l’un des termes de recherche les plus recherchés sur Google en rapport avec les crayons de couleur. Je pense que c’est parce que, étant un médium sec, ce n’est pas aussi évident que de mélanger, disons, deux pigments d’aquarelle. Mais si la technique numéro 4 est respectée, le mélange se fera tout seul. Un brunissoir ou un mélangeur incolore lissera un peu les choses, mais il ne peut pas transformer soudainement des couleurs terreuses en couleurs vives, ou des textures rugueuses et prêtes à l’emploi en couleurs polies. Quant aux solvants, leur utilisation est vivement déconseillée. Ils ne font qu’ajouter une dimension supplémentaire – une couche de complexité supplémentaire – qui vous gênera au final.

Technique #5 – La superposition des couleurs

La superposition, et non le mélange, est la technique numéro un sur laquelle vous devez vous concentrer. Vous savez probablement déjà qu’avec des crayons de couleurs, on passe généralement du clair au foncé. Mais il y a un point plus important que cela… La pression ! Adaptez la pression que vous exercez sur vos crayons, en fonction du nombre de couches dont vous pensez avoir besoin pour une certaine zone, et de la couche sur laquelle vous travaillez (c’est-à-dire la première ou la dernière), est la clé numéro 1 du grand art.